le temps d'un confinement
Ici, immobile
Cloîtré dans l’exigu
d’un ciel cintré
Je parle à la pierre
Dans le silence du froid
Au temps qui scintille
Sur un pot de grès
Mes pas figés
Devant l’escarpement du lointain
Je regarde la nuit
qui m’empoigne
Comme un dernier jour d’été
Le vent me livre
Le cri vaporeux d’un nuage frêle
Je reprend mon souffle
Entre deux pensées
Cloîtré dans l’exigu
d’un ciel cintré
Je parle à la pierre
Dans le silence du froid
Au temps qui scintille
Sur un pot de grès
Mes pas figés
Devant l’escarpement du lointain
Je regarde la nuit
qui m’empoigne
Comme un dernier jour d’été
Le vent me livre
Le cri vaporeux d’un nuage frêle
Je reprend mon souffle
Entre deux pensées